L’Adblocking est un sport à la mode depuis 3 ans privant de nombreux sites de revenus publicitaires importants pour leur pérennité et leur développement. Le manque à gagner pour les acteurs de la publicité digitale au niveau mondial est estimé à plus de 30 milliards $ pour 2017 et pourrait dépasser les 40 milliards $ en 2018 (source Page Fair). Mais quels sont les 10 sites dont les revenus sont les plus impactés en France par les Adblockers ?
Adback, tente de répondre à la question pour notre marché grâce à ses technologies d’analyse de l’utilisation des Adblockers et cela donne un Top 10 peu réjouissant pour ceux qui s’y trouvent mais qui a le mérite d’estimer l’ampleur du problème au niveau national.
En effet les pertes annuelles rien pour ce Top 10 sont estimées à plus de 38M€, coquette somme pour le monde de la publicité digitale qui à titre de comparaison représente le chiffre d’affaires cumulé de plusieurs Adtech de 1er plan officiant en France.
Ces pertes sont estimées selon la formule suivante : Nombre d’éléments publicitaires bloqués par page x CPM de $0.42 x taux d’adblocker du pays x nombre de pages vues mensuelles x 12. Difficile de savoir comment est évalué le CPM de cette formule, nous sommes preneur de ce point si les équipes d’AdBack ont la chance de nous lire 😉
Mode de calcul : Nombre d’éléments publicitaires bloqués par page x CPM de $0.42 x taux d’Adblocker du pays x nombre de pages vues mensuelles x 12.
Pour mémoire 30% des internautes utiliseraient des Adblocker à date, soit 419 millions de personnes dans le monde entrainant une perte de revenu moyenne comprise entre 15% et 20% pour les éditeurs.
Sans oublier que les annonceurs sont également perdant dans l’histoire, si leurs publicités ne peuvent s’afficher, elles ne leur seront pas facturées, néanmoins l’audience auxquels les marques devraient accéder se voit réduite d’autant et leurs publicités se retrouvant très certainement sur-diffusées aux internautes n’ayant pas installé d’Adblocker… triste ironie du sort non ? Il est vraiment temps de traiter ce problème qui concerne l’ensemble de l’industrie publicitaire et pas seulement les éditeurs (format intrusif et non cappés, poids des bannières trop élevé ne respectant pas les spécifications techniques des éditeurs, retargeting non stoppé après l’acte d’achat….).
Eric Gueilhers
Bonjour, et merci Eric pour l’article !
Pour vous répondre, le CPM provient de l’étude d’AppNexus datant de 2015 -> http://www.offremedia.com/hausse-de-172-des-cpm-sur-la-plateforme-dappnexus-sur-la-zone-emea-au-t3-2015
Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter ! 🙂
Belle journée,
L’équipe AdBack