Comment lutter concrètement contre la fraude publicitaire : les technologies & méthodologies

de | 18 janvier 2017

On parle souvent de la fraude et de ses conséquences sur les investissements publicitaires « détournés » par des escrocs, moins des solutions concrètes mises en place pour prévenir et limiter la fraude. Et les chiffres de la fraude donnent le tournis, notamment ceux de Methbot, la plus grosse fraude dévoilée à ce jour, orchestrée par des hackers russes et générant plus de 3 millions de dollars par jour.

Methbot est une fraude « industrielle »  tels que le montre les 2 graphiques ci-dessous, ayant touchée les US principalement. Mais sa méthodologie est assez classique (attribution d’adresse IP associée à des bots reproduisant le comportement de surf humain via les mouvements de souris) il s’agit donc plus de l’échelle à laquelle elle a été déployée qui est impressionnante.

 

Heureusement des solutions existent et Tradelab (Programmatic Platform FR) a pris le temps de les détailler et d’expliquer comment ses équipes ont intégrés les solutions anti-fraude d’adloox au sein de la plateforme programmatique de Tradelab.

  • Mise en place de blacklist / whitelist (c’est basique mais indispensable).
  • Renforcer les critères de visibilité des campagnes (ne pas se baser sur ceux de l’IAB ni se limiter aux seuls formats de ces derniers).
  • Analyser le trafic internaute par internaute et non pas juste de manière aléatoire sur des segments choisis.

Toutes ces démarches amènent à exclure les faux internautes (bots), les faux sites et donc les emplacements publicitaires fictifs.

Les bénéfices pour les campagnes opérées par Tradelab :
  1. Trafic frauduleux limité à 1%
  2. 70% de visibilité moyenne (ce qui honnêtement est quasiment le maximum atteignable)
  3. Baisse de 60% du CPM et 44% du CPC grâce à un environnement sécurisé et nettoyé

Tout l’infographie ci-dessous / bonne lecture !

 

Eric Gueilhers